December 07, 2014 at L’Escalier Montréal in Montreal, QC.
« Lentement, mais toujours vers l’avant »
Vous êtes invitéEs à un vernissage organisé dans le cadre d’une soirée en appui au Festival international des résistances et des rébellions contre le capitalisme. Cette soirée aura lieu le dimanche 7 décembre prochain, à l’Escalier (métro Berri), à partir de 15h.
L’événement « Lento pero avanzo » invite la communauté à se rassembler autour de l’art et du dialogue. Ensemble, nous aborderons les conflits au Mexique à partir de l’expérience des Premières Nations, en accordant une attention particulière au Zapatisme comme un processus organisationnel de résistance contre le modèle occidental dominant.
Nous ferons aussi un parallèle avec la situation des Premières Nations du Canada et celles du Mexique.
Qui sont les Zapatistes?
Les Zapatistes sont des indigènes de différentes communautés réunis depuis plus de 20 ans pour construire un autre monde. Leur résistance face au capitalisme et au néolibéralisme leur a permis de créer leur propre autonomie
une autre santé, une autre éducation, une autre justice…
Situation au Mexique
Au Mexique, il ya plus de 22.000 personnes disparues depuis 2005, incluant les 43 étudiants d’Ayotzinapa depuis la nuit du 26 au 27 Septembre 2014. Plus de 50% des mexicains vivent dans la pauvreté, et plus de 160 mille personnes ont été déplacées depuis 2011. Rien qu’au Chiapas le nombre des personnes déplacées dépasse 20.000 chez les Premières Nations et les chiffres continuent d’augmenter en toute impunité.
Déroulement de la soirée
15h
Vernissage – ouverture de la soirée
Des œuvres produites par l’artiste militante Nori seront présentées pour la première fois au public. Plusieurs des toiles exposées portent sur le thème des mobilisations dans le monde. L’artiste, qui s’est rendue dernièrement au Chiapas afin d’aller à la rencontre des Zapatistes pour en apprendre davantage sur les notions d’autogestion, d’autonomie et communautés solidaires, animera les discussions.
16h
Échange de connaissances et d’expériences de divers panelistes
Nous pourrons entendre les témoignages d’ invités partageant leurs expériences au sein des luttes des Premières Nations du Chiapas et du Québec.
– Maximo Mais, Zapatista Solidarity Network member: nous expliquera ce qu’est le zapatisme
– Paula Monroy, membre du conseil national indigène, et étudiante à l’Université de Concordia, en urban studies and Urban Planning partagera avec nous son expérience lors du conseil indigène qui a eu lieu au Mexique en août dernier.
– Widia Larivière, co-fondatrice du mouvement autochtone Idle No More Québec
témoignera de la situation des Première Nations du Québec et des luttes qu’ils mènent.
Cercle de discussion
Suivra de près un cercle de discussion afin d’inviter le public à se poser des questions, à partager leurs impressions sur le sujet, et à l’enrichir avec leurs propres idées et expériences.
Vers 18h30 repas
Vers 19h performance théâtrale: Ayotzinapa par Inti Barrios
Poètes invités
Une contribution volontaire de 5$ est suggérée. Tous les fonds recueillis seront remis aux Zapatistes à la Junta de Buen Gobierno pour le Festival international des résistances et des rébellions contre le capitalisme
Les organisatrices
Paula Monroy
Étudiante à l’Université de Concordia,urban studies and Urban Planning Student Association (UPA) executive et membre du Conseil national indigene (CNI), un organisme crée lors du Forum national des Premières nations convoqué par le EZLN, en 1996. Un forum ayant pour but de favoriser un dialogue pacifique lors d’une table ronde sur la culture et les droits des Premières Nations.
Nori
L’artiste militante a participé activement à des mouvements locaux tels qu’Occupons Montréal et le printemps érable. Pour Nori, la peinture est un moyen d’expression lui permettant de relater ses observations des différents mouvements sociaux qui se perpétuent dans le monde.
Les œuvres qui seront exposées lors de la soirée sont le fruit de quatre années de cheminement.
Dans ces actions militantes, Nori recherche les meilleures façons de mettre l’échange de connaissances au service des luttes sociales.
Elle défend la nécessité de privilégier les projets de lutte à long terme et l’importance de rester près de la réalité des gens d’en bas.
Address: 552, rue Sainte-Catherine est (deuxième étage), Montreal